Drapée dans l'étole du Soi,
La grande Mère l'attend, sagement.
Elle susurre à son oreille délicate, de jour comme de nuit,
Les mystères de la Vie et de ses révélations,
Et regarde déjà avec une infinie sollicitude et gratitude,
Le beauté et l'élégance de chacun de ses pas orientés vers le centre de son cœur,
L'offrande constante et incessante de son âme, assoiffée de chaque seconde, de chaque instant,
Les prières inattendues de son corps,
lorsqu'elle s'abandonne au Divin dans toutes les parcelles et les recoins de sa terre,
Le génie, voire l'audace inavouée de son Esprit,
lorsqu'elle prête attention, reçoit et interprète les notes mélodieuses et originelles du Son de l'Univers.
La grande Mère l'attend,
Sans exigence, ni pression aucune,
Parce qu'Elle sait,
L'incommensurable foi et dévotion qu'il l'habite et la traverse.
Parce qu’Elle sait,
Qu'au détour du chemin,
Qu'importe l'intensité des tourments qu'elle sentira,
Ou l'ampleur des grâces et des bénédictions qu'elle recevra.
Jamais elle n'abandonnera,
Jamais elle ne la dépréciera,
Jamais elle ne cessera de l'honorer et de la célébrer.
Car la grande Mère est la VIE
Devant laquelle je m'incline,
Et que je reconnais à présent,
Et pour mon plus grand entendement,
Comme l'unique et véritable miracle.
Elisa Freccero